Le Papiliorama de Chiètres présente des papillons tropicaux et exploite toutes les possibilités pour devenir plus efficace sur le plan énergétique.
Avec près de 270 000 visiteurs par an, le Papiliorama de Chiètres compte parmi les sites touristiques les plus appréciés de Suisse. Des centaines de papillons tropicaux ainsi que des animaux nocturnes fascinent petits et grands depuis des années. L'institution est soutenue par une fondation et est entièrement financée par les entrées, les dons et les legs.
Les exploitants doivent donc évaluer soigneusement chaque investissement dans la structure du bâtiment, dont l'isolation est minimale, et dans l'infrastructure datant du début des années 2000. Réduire les coûts énergétiques, qui s'élèvent à environ 270 000 francs par an, constitue donc une incitation financière considérable. Mais économiser l'énergie est aussi une affaire de cœur pour les quelques 150 collaborateurs. « Notre exposition appelle à chaque pas à une gestion respectueuse de la nature. Il est donc évident pour nous d'agir autant que possible dans le sens de la durabilité », résume le directeur Caspar Bijleveld.
L'équipe de Bijleveld saisit toutes les opportunités pour réduire la consommation d'énergie considérable des maisons tropicales. Depuis que le Papiliorama est également tenu par la loi de faire des économies en raison de l'article cantonal sur les grands consommateurs, Vladimir Mange, spécialiste en énergie chez act, accompagne l'exploitation. Pour Caspar Bijleveld, c'est un grand soulagement : « Le spécialiste act n'a pas seulement calculé pour nous les mesures économiques au sens de la loi, il nous aide aussi à les mettre en œuvre de manière optimale ».
Actuellement, les réservoirs d'eau ouverts et les conduites qui alimentent les étangs et les ruisseaux dans les maisons tropicales sont isolés. Bien que l'eau ne soit chauffée qu'à environ 25°C, Vladimir Mange a constaté une perte d'énergie considérable à ce niveau. A cela s'ajoutent d'autres mesures telles que l'arrêt des distributeurs de boissons la nuit et le réglage des moteurs de ventilation. Au final, la facture d'électricité diminue de quelques pourcents chaque année.
Grâce à sa longue expérience, Vladimir Mange est devenu un conseiller régulièrement sollicité, même au-delà de la convention d'objectifs. Bijleveld et Mange voient encore de nombreuses possibilités de réduire d’avantage la consommation d'énergie : Par exemple, en épaississant les vitres en plastique du toit transparent des serres tropicales ou en isolant au mieux la station d'élevage nouvellement construite. Chaque franc économisé est réinvesti au Papiliorama. « Notre rêve est d'avoir une entreprise neutre en CO2 ». Si l'on prend la motivation de l'équipe comme critère, on croit immédiatement qu'elle atteindra un jour cet objectif.
Total des investissements liés à l'énergie
CHF 93 250
Coûts énergétiques économisés par an après la mise en œuvre des mesures
CHF 21 660
Économies d'énergie visées
1,2 million de kWh
Délai moyen de retour sur investissement
4,3 ans