CALCULATEUR
article du 11.06.2019

Best PrACTice: Triple saut de chauffage

Plus de perte de chaleur perdue, plus d’eau chaude inutilement chauffée et 60 % d’émissions de CO2 en moins. Telles sont les données clés impressionnantes du nouveau système de chauffage central prévu par Siegfried Renner, spécialiste de l’énergie d’act, pour un hôtel de Lugano. Le cœur du nouveau système se compose de trois réservoirs de stockage d’eau de 1600 litres avec différentes températures. Ils sont ainsi parfaitement adaptés à l’utilisation des différentes sources de chaleur résiduelle de l’hôtel. Les trois réservoirs de stockage sont connectés en cascade les uns après les autres et forment un système autonome dans lequel l’eau est progressivement chauffée.

 

Dans le premier réservoir de stockage, l’eau refroidie est préchauffée jusqu’à 40 degrés. L’énergie pour cela provient de la chaleur résiduelle des chambres froides et des congélateurs de l’hôtel. Dans le deuxième réservoir de stockage, la température de l’eau est portée à environ 45 degrés. Cela se fait en été en utilisant la chaleur perdue du système de climatisation. Par contre, à des températures extérieures plus fraîches, l’unité extérieure du système de climatisation sert de pompe à chaleur qui chauffe le ballon de stockage.

 

L’eau du deuxième ballon de stockage est introduite dans le circuit de chauffage de l’hôtel d’une part et dans le troisième ballon de stockage d’autre part, qui sert de source d’énergie pour l’eau chaude sanitaire. Pour ce faire, une chaudière à gaz chauffe l’eau à environ 70 degrés. Par l’intermédiaire de deux échangeurs de chaleur à plaques externes, l’eau chaude sanitaire transfère son énergie à l’eau potable de l’hôtel. Au cours du processus, il refroidit considérablement et est renvoyé dans le premier réservoir de stockage à une température d’environ 23 degrés Celsius.

 

Grâce aux différents gradients de température dans le système de chauffage, l’hôtel peut utiliser la quasi-totalité de sa chaleur perdue. Un brûleur à gaz à faibles émissions ne doit couvrir que les pointes de la demande en eau chaude. Dans l’ensemble, Siegfried Renner s’attend à ce que l’usine émette environ 60 pour cent moins de CO2 que l’ancien système de chauffage à l’huile et à eau chaude.